Ce à quoi nous aspirons tous…

S’il y a un besoin que nous avons tous c’est celui d’être entendu.e.

La pratique de la Communication Nonviolente m’a permis de comprendre à quel point ce besoin était essentiel et frustré.

Formant ensuite à mon tour des dirigeants et managers de tous secteurs, j’ai pu constater à quel point être entendu était fondamental pour le plus grand nombre, si ce n’est l’unanimité  et à quel point la plupart, si ce n’est l’unanimité, en était frustré, comme je l’avais été.

Pourquoi avons-nous tant de mal à être entendus ? Le constat est récurrent : nous dépensons tellement d’énergie à essayer de convaincre les autres et nous exprimer que nous ne nous écoutons pas.

Nous parlons sans nous écouter. Pourquoi cela ? Parcequ’à défaut d’être entendus…Nous parlons !

Commençant à le comprendre, j’ai rivalisé de bonnes intentions pour écouter à mon tour clients, amis, parents, enfant, conjoint et collaborateurs. J’y ai expérimenté (et l’expérimente  chaque jour) la difficulté d’être dans une pleine écoute, rien que l’écoute et juste l’écoute. Celle qui ne s’accompagne pas immédiatement d’une analyse, d’un conseil ou d’un point de vue.

Jusqu’ici, en « bonne professionnelle », j’avais appris qu’à un problème qui m’était posé, mes compétences seraient évaluées à l’aune de ma capacité à y trouver (et le plus rapidement possible, s’il vous plaît) une solution.

Aussi, malgré des années d’études et d’expérience professionnelle, je me cassais les dents sur une chose qui paraissait pourtant si simple. C’en était déconcertant et, pour tout dire, vexant !

C’est en approfondissement ma pratique de la Communication Nonviolente et en faisant preuve d’auto-empathie envers celle que je suis, celle qui a toujours autant besoin d’être entendue, que je compris enfin ce que pouvait être une véritable écoute.

Elle consiste à se dire : « l’autre, quand il me parle, qu’est-ce qui est si précieux pour lui ? ».

Me poser cette question, même si je ne suis pas tenue d’y répondre, ne cessent de me faire découvrir de nouvelles dimensions à mes relations.